Méditation Soufie – 2 février 2024

Nous vous invitons à une soirée de méditation soufie !

Dimension spirituelle de l’islam, le soufisme met l’accent sur l’éveil du cœur. Celui-ci est obtenu par la pratique du « dhikr », c’est-à-dire par l’invocation silencieuse ou à voix haute des noms divins.

Le mot arabe « dhikr » signifie à la fois remémoration, souvenir, rappel, invocation, mention, comme dans le verset « Lorsque tu oublies, remémore-toi ton Seigneur », (La caverne, 24).

Chez le pratiquant, l’influence spirituelle véhiculée par le « dhikr » purifie peu à peu le cœur et l’éveille à la présence divine (el-hadra). Elle l’amène à un état de conscience élargi et un amour universel.

Inscriptions : https://forms.gle/k3gvY3gfwumvS7Kr5

Programme :

20h-21h : méditation soufie (initiation au dhikr)
21h-21h30 : partage spirituel autour d’un thé

Date : 02 février 2024
Adresse : Rue Jean van Lierde 35, 1070 Anderlecht
PAF : 5 euros

Ciné-club : « The green Knight » – Vendredi 15 déc. 19h

Bonjour à toutes et tous,
Salâm ‘alaykum,

Nous avons le grand plaisir de vous inviter le vendredi 15 décembre à l’atelier ciné-club que nous organisons autour du film « The green Knight » (VOSTFR) de David Lowery (2021).

Ce film de caractère fantastique se construit à travers la légende arthurienne dans laquelle Sir Gawain, le neveu téméraire et têtu du roi Arthur, sera mis au défi par le Chevalier vert, une créature étrange à la peau émeraude. Une aventure épique mènera ce jeune noble à découvrir son identité profonde.

Par sa dimension symbolique, ce film permet une lecture spirituelle que l’on peut mettre en parallèle avec le cheminement soufi. Une quête initiatique permettant de découvrir une intériorité en miroir du monde extérieur dans laquelle la véritable noblesse est une réalité intime qui ne peut se conquérir qu’à travers un dépouillement intérieur ainsi qu’une traversée des ombres.

Après la projection, nous animerons une discussion-échange à propos de la perspective spirituelle du film, autour de thé et de pâtisseries.

La soirée aura lieu au 35 rue Jean Van Lierde, à Anderlecht.

L’accueil se fera dès 19h00, et la projection débutera à 19h30.

Elle sera suivie d’une pause buffet offerte, puis d’un atelier-échange autour des thématiques abordées dans le film.

Les places étant limitées, la réservation est obligatoire via ce formulaire : https://forms.gle/Bv7rqndtyXnnEL9VALe prix d’entrée est de 7€.

Au plaisir de vous rencontrer lors de cet événement.

Fraternellement,

L’équipe VSMB.

facebook.com/vsmb.org
info@vsmb.org
Bruxelles

Méditation Soufie – 24 novembre 2023

Nous vous invitons à une soirée de méditation soufie !

Dimension spirituelle de l’islam, le soufisme met l’accent sur l’éveil du cœur. Celui-ci est obtenu par la pratique du « dhikr », c’est-à-dire par l’invocation silencieuse ou à voix haute des noms divins.

Le mot arabe « dhikr » signifie à la fois remémoration, souvenir, rappel, invocation, mention, comme dans le verset « Lorsque tu oublies, remémore-toi ton Seigneur », (Coran 18 : 24).

Chez le pratiquant, l’influence spirituelle véhiculée par le « dhikr » purifie peu à peu le cœur et l’illumine d’une présence divine (hadra). Elle éveille en lui un état de conscience élargi et un amour universel.

Inscriptions : https://forms.gle/PsghTgo57AkzRTty8

Programme :

20h-21h : méditation soufie (initiation au dhikr)
21h-21h30 : partage spirituel autour d’un thé

Date : 24 Novembre 2023
Adresse : Rue Jean van Lierde 35, 1070 Anderlecht
PAF : 5 euros

Ciné-club : « Le Jellaz de Tunis : ce que les morts disent aux vivants »

Bonjour à toutes et tous,
Salâm ‘alaykum,

Nous avons le grand plaisir de vous inviter à l’atelier projection que nous organisons autour du documentaire « Le Jellaz de Tunis : ce que les morts disent aux vivants », réalisé par Feriel Ben Mahmoud (40 min, Tunisie, 2019).

Situé sur une colline de Tunis, le cimetière du Jellaz est le lieu d’une conversation ininterrompue entre les vivants et les morts, depuis plus de huit siècles. C’est là que sont enterrés tous les grands personnages du pays : les héros de l’indépendance, mais aussi les martyrs de la révolution de 2011. Le cimetière est également un haut lieu du mysticisme, rassemblant de nombreux mausolées de saints. Le plus célèbre, Sidi Abû al-Hasan al-Shâdhilî, un célèbre saint soufi du XIIIe siècle, a donné au Jellaz son aura spirituelle. Son mausolée domine le cimetière, ainsi que toute la ville de Tunis. Mais le Jellaz est aussi le lieu de vie d’une population marginale, à la périphérie de la ville.

La projection aura lieu en présence du Dr. Adnen El Ghali, historien de l’art et urbaniste, spécialiste reconnu du patrimoine soufi de la ville de Tunis, qui est l’un des intervenants du documentaire. Il introduira le film et animera une séance d’échange après la projection.

La soirée aura lieu au 35 rue Jean Van Lierde, à Anderlecht.

L’accueil se fera dès 19h30, et la projection débutera à 19h45.

Elle sera suivie d’une pause buffet offerte, puis d’un atelier-échange avec le Dr. El Ghali autour des thématiques abordées dans le documentaire.

Les places étant limitées, la réservation est obligatoire via ce formulaire : https://forms.gle/B8kYGEB1eAaEzkS79Le prix d’entrée est de 7€.

Au plaisir de vous rencontrer lors de cet événement.

Fraternellement,

L’équipe VSMB

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Bruxelles

Ciné-club : « Grain » de Semih Kaplanoğlu (2017)

Bonjour à toutes et tous,

Salâm ‘alaykum,

Nous sommes heureux de vous inviter à notre séance Ciné-club, qui aura lieu ce vendredi 23 Juin, dans notre espace au 35 rue Jean Van Lierde, 1070 Anderlecht.

La séance débutera à 18h30, avec au programme la présentation du film « Grain » (2017) de Semih Kaplanoğlu :

Dans un monde futuriste et technologique où les éléments naturels essentiels à la survie de l’homme – comme la terre saine, les insectes et les animaux – disparaissent, un professeur décide de partir à la recherche d’un scientifique auteur d’une thèse sur la « particule M », une particule qui lierait tous les éléments existants les uns aux autres.

Le périple se présente alors comme un véritable cheminement initiatique, riche en symboles issus de la tradition soufie.

L’originalité de cette dystopie futuriste à l’ambiance post-apocalyptique se situe dans la rencontre de cet univers avec celui de la spiritualité musulmane. Nous retrouverons en effet dans ce film de nombreuses références à la philosophie soufie, comme la conception de l’homme-cosmos, la notion de réalité Une (le tawhid), l’illusion de l’ego qui empêche de comprendre cette réalité, la nécessité d’être accompagné dans ce cheminement (la sohba), ainsi que des figures de la prophétologie coranique.

Après la projection, nous animerons une discussion-échange à propos de la perspective spirituelle du film, autour de thé et de patisseries.

Le prix d’entrée est de 7€.

—- Les inscriptions sont terminées. —-

Attention la projection commencera à 19h précise !

Au plaisir de vous rencontrer lors de cet événement.

Fraternellement,

L’équipe VSMB

VSMB – Valeurs et Spiritualité Musulmane de Belgique

info@vsmb.org

Bruxelles

De la signification de l’Isrā’ et du Miʿrāj dans le soufisme

Extrait d’un article* du Professeur Muhammad ‘Abdul Haq, professeur agrégé du Département d’Histoire et de Culture islamiques à l’Université de Chittagong, au Bangladesh.

« Le Voyage Spirituel et l’Ascension céleste de Muhammad (que la paix et la bénédiction d’Allāh soient sur lui – ﷺ), connu dans la terminologie islamique sous le nom d’al-’Isrā’ wal-Miʿrāj, est considéré par les musulmans en général comme un événement unique dans l’histoire religieuse de l’humanité et comme une réalisation miraculeuse appartenant exclusivement [au Messager de l’islam ﷺ].

Mais les soufis le considèrent quant à eux également comme le point culminant de toute spiritualité ou pour le dire autrement, comme l’état ultime du Tawḥīd (réalisation de l’Unité divine), totalement réalisé par le Prophète de l’islam (ﷺ), et qui ne pourra jamais être atteint par tout autre Prophète ou Ange (que la paix d’Allāh soient sur eux).

La plupart des chouyoukh (enseignants à la tête d’une école) soufis abordent cet événement sous différents angles de vision, en s’attardant sur le sens le plus profond de ses divers aspects et dimensions. Une doctrine complète concernant l’al-’Isrā’ et le Miʿrāj a émergé de la sorte chez les Soufis, une doctrine profondément riche en connaissances spirituelles et en sagesses.

On commettrait une grave erreur, si on considérait ce Voyage et cette Ascension comme un simple trajet d’un endroit à l’autre, ou en l’assimilant au vol spatial issu de la modernité technologique humaine. En réalité, il s’agit essentiellement d’un voyage prototypique, à la fois physique et spirituel, terrestre et céleste, ascendant au-delà des domaines mondains du Temps et de l’Espace.

Expérience vécue d’une réalisation totale, à la fois intellectuellement et ontologiquement, elle traverse toutes les gradations et hiérarchies existentielles, culminant en une rencontre décisive et bienheureuse entre l’homme et le Divin, ou entre Muhammad (ﷺ) et Allāh (ﷻ), Seigneur des Mondes.

La signification la plus profonde de cette rencontre réside dans le fait que la présence physique spirituelle du Prophète (ﷺ) devant Allāh (ﷻ), renvoie d’une part à la restauration de l’état paradisiaque ou du lien direct avec Allāh (ﷻ) – qui avait été rompu avec l’expulsion d’Adam du Paradis -, et pointe d’autre part vers [la promesse d’]une résurrection physique de l’humanité.

En bref, l’’Isrā’ et le Miʿrāj constituent un voyage total et complet, et il préfigure symboliquement en ce sens tous les aspects possibles de l’ʾIslām : Sharīʿa (Loi) et Ṭarīqah (Voie), les aspects terrestres comme célestes, l’Ici-bas et l’Au-Delà, etc.

De la même façon que l’’Isrā’ et le Miʿrāj débutent à partir de la Kaʿba terrestre pour s’achever dans la Kaʿba Céleste (le ‘Arsh ou Trône d’Allāhﷻ) – dont la Kaʿba terrestre est le reflet symbolique -, semblablement l’ʾʾIslām commence également avec Allāh (ﷻ) et se termine avec Lui.

Autrement dit, le voyage de l’’Isrā’ et du Miʿrāj représente, dans un sens plus profond, le pèlerinage ultime vers Allāh (ﷻ), vis-à-vis duquel le pèlerinage terrestre constitue l’imitation symbolique. Car dans le pèlerinage à la Kaʿba, une personne se déplace de sa maison à la Kaʿba, tandis que dans l’’Isrā’ et le Miʿrāj, le Prophète (ﷺ) s’est déplacé de la Kaʿba vers Allāh (ﷻ), Seigneur de la Kaʿba.

Ce périple constitue en même temps un pèlerinage vers la Kaʿba intérieure de chacun, ou vers la profondeur trans-personnelle de notre propre cœur, qui est la Kaʿba du cœur humain, Siège d’Allāh (ﷻ).

De même, le voyage de l’’Isrā’ et du Miʿrāj représente, dans un sens plus profond, la Grande Guerre Sainte, al-jihād al-Akbar, mentionné par le Prophète (ﷺ) dans un ḥādīth célèbre, jihad mené intérieurement, contre l’âme (nafs) humaine sujette à la tentation et [contre l’emprise] du Monde séduisant ; guerre de l’âme à la recherche d’Allāh (ﷻ), à travers les 70.000 voiles – lumineux comme ténébreux – qui nous Le (ﷻ) cachent.

Pour pousser le développement plus loin, ce Voyage représente, non seulement symboliquement mais aussi bien dans son essence même, la prière rituelle (ṣalāt) dans sa forme potentielle la plus ultime, ou sous sa forme prototypique dont notre prière rituelle quotidienne n’est que la simple imitation.

Car le voyage de l’’Isrā’ et du Miʿrāj, a finalement abouti à une rencontre directe avec Allāh (ﷻ), à une expérience d’Éternité et d’Infini – paradisiaque. Cette expérience suprême peut être actualisée par tout le monde dans prières rituelles, comme à travers la réalisation de l’ʾiḥsān (un acte de soumission totale avec une attention sans partage).

C’est ce qui est d’ailleurs affirmé dans le célèbre ḥādīth suivant :

“La Prière rituelle équivaut à l’Ascension céleste du croyant”.

L’’Isrā’ et le Miʿrāj préfigurent donc tous les aspects possibles de l’ʾIslām. Ce périple totalisant fut à la fois physique et spirituel, terrestre et céleste, exotérique et ésotérique, microcosmique et macrocosmique… »

*: Traduction française par l’équipe de VSMB d’un article paru en anglais, dans l’Islamic Quarterly, Vol. 34, No. 1 (1990), pp. 32-58.

Observer et s’inspirer des valeurs de l’Islam chez les non-musulmans

« Si tu ne peux voir les valeurs de l’Islam chez tes coreligionnaires, alors observe-les chez les autres. Car Dieu ne se limite pas aux musulmans. »

Nous sommes en 2022, durant la Coupe du Monde de football organisée au Qatar. Une vidéo prise sur le fait nous montre un supporter qatari ébahi par les comportements des spectateurs japonais. Ces derniers, après avoir encouragé avec ferveur les joueurs de leur équipe, sont filmés en train de nettoyer méticuleusement les lieux où ils se sont assis, avant de quitter le stade.

Le spectateur qatari n’en revient pas.

« Non, mon ami, l’important n’est pas que tu montres ton étonnement ou ton admiration, mais que tu te mettes à leur école, et que tu imites leur exemple ».

Dieu dit dans le Saint Coran :

« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous vous avons répartis en peuples et en tribus, pour que vous fassiez connaissance les uns des autres. En vérité, le plus noble d’entre vous auprès de Dieu, est celui qui vous dépasse en piété.»

إ َا أَيُّهَا النَّاسُ إِنَّا خَلَقْنَاكُم مِّن ذَكَرٍ وَأُنثَى وَجَعَلْنَاكُمْ شُعُوباً وَقَبَائِلَ لِتَعَارَفُوا إِنَّ أَكْرَمَكُمْ عِندَ اللَّهِ أَتْقَاكُمْ

Que signifie ce verset ? On pourrait le paraphraser comme suit : « J’ai mis dans les peuples des secrets, Mes valeurs, celles qui mènent à moi, alors connaissez ces peuples en connaissant les valeurs que J’ai mis en eux, peut être ferez-vous vôtres ces valeurs, en y ajoutant ce que mon Prophète (ﷺ) vous a apporté (« Je n’ai été suscité que pour parfaire l’excellence des comportements », dit le hadīth), c’est à dire le lien avec Moi, alors vous pourrez espérer devenir خير امة اخرجت للناس, « La meilleure des communauté suscitée aux hommes ».

Prendre des autres ce qu’ils ont de meilleur et y ajouter le parfum du Prophète (ﷺ). Et la porte de Dieu s’ouvre…

Pour comprendre cette vérité, il faut se tourner vers la nature et y décrypter les signes de Dieu, ces signes qui nous permettent de comprendre ce que nous vivons :

« Nous continuerons à leur montrer Nos signes, aussi bien dans l’Univers qu’en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’ils reconnaissent que ce Coran est bien la Vérité. Ne suffit-il donc pas que ton Seigneur soit Témoin de toute chose ? (Qor’ān, 41, 53) »

سَنُرِيهِمْ آيَاتِنَا فِي الْآفَاقِ وَفِي أَنفُسِهِمْ حَتَّى يَتَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُ الْحَقُّ أَوَلَمْ يَكْفِ بِرَبِّكَ أَنَّهُ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ شَهِيدٌ

Comprenons ainsi, dans la nature, ce que fait l’abeille. Elle butine, c’est-à-dire, passe rapidement de fleur en fleur et collecte sur chaque fleur – surtout les plantes mellifères à une seule rangée de pétales, diverses, aux couleurs bleues, vertes et violettes, qui fleurissent à des époques différentes – ce qu’elle a de meilleur: le pollen. Elle est capable à elle seule de butiner le pollen de 250 fleurs par heure, et de stocker sur une seule patte 500 000 grains de pollen. L’abeille va ensuite répandre ce qu’elle a collecté autour d’elle, afin que la nature en profite. Elle est connue de ce point de vue pour être le meilleur pollinisateur.

Le croyant véritable doit être ainsi, semblable à l’abeille : prendre ce qu’il y a de meilleur chez les peuples qu’il rencontre, et le diffuser, l’irradier autour de lui. L’abeille est attirée par des plantes en particulier, par des parfums et par des couleurs vives. Le croyant doit être attirée par les valeurs nobles des autres, et non par leurs contre-valeurs.

C’est ce qu’exprime le Saint soufi du 15ème siècle Sîdi Abd-er-Rahman el-Mejdûb (mort à Meknès en 1569), à travers cette sagesse profonde :

الخلقُ نوار وأنا رعيت فيهم
… هم الحجب الأكبر والمدخل فيهم

« Les créatures sont des fleurs, et moi j’ai butiné dans l’étendue de leur innocence, ils sont le voile suprême en même temps qu’ils sont la porte d’accès ».

Il a pris d’elles, ce qu’elles ont de meilleur. En faisant ainsi, une porte d’accès vers Dieu s’ouvre devant lui. En ne faisant pas ainsi, en s’arrêtant à leurs imperfections, à leurs contre-valeurs, il est voilé. La porte d’accès est verrouillée.

Pareil pour l’abeille. Si elle s’arrête aux plantes qui la font fuir, aux parfums répulsifs (par exemple l’odeur de la citronnelle ou de la menthe, qui la repousse), elle ne peut s’élancer dans les airs, voler et polliniser ses alentours.

Le croyant qui vise à l’excellence doit comprendre cela avant les autres. Le compagnonnage des hommes vertueux est censé lui avoir ouvert l’œil du cœur, et lui avoir fait entrevoir que la rencontre des autres, est l’occasion d’apprendre d’eux. Il ne s’agit pas de s’exclamer uniquement : « C’est magnifique ! », puis de passer son chemin. Mais il faut avant tout comprendre comment les valeurs se déploient chez l’autre, comment il les met en œuvre, selon quelles modalités, et puis ensuite quel impact ont ces valeurs sur son entourage, sa société, le développement de celle-ci et son rayonnement, et ainsi de suite.

En comprenant cela, le musulman devient réellement un croyant et un muhsin, un cheminant sur la Voie de l’Excellence.

Le véritable muhsin (la véritable muhsina), l’Homme ou la Femme de vertu et d’excellence qu’on appelait il y a fort longtemps le ou la “soufi(e)”, pourra alors irradier ces valeurs, dans sa propre communauté et même au-delà.

Professeur Rachid HAMIMAZ.

Le Samâ’ ou l’art du chant spirituel soufi : Introduction pratique aux styles mélodiques

La tradition du Samâ’ soufi s’est développée de diverses manières : Que ce soit selon ses lieux, en Andalousie ou en Orient, ou selon ses formes, en privilégiant les chants a capella ou en intégrant des instruments de musique, l’art du chant spirituel soufi s’est toujours exprimé de manières diverses. Cette pratique vivante se perpétue toujours au sein des Zawiya soufies, et continue à se développer aujourd’hui.

L’Ensemble Safa Belgique nous propose une immersion dans les différents styles du Samâ’ à travers un répertoire mettant en avant la diversité de ses formes. Une occasion de comprendre les subtilités et la richesse de cet art millénaire en alliant les explications à l’expérience directe du « goût » de l’audition spirituelle.

Nous vous invitons à ce voyage musical, qui nous entraînera à la fois dans les domaines du savoir, de l’écoute, et de l’expérience intérieure.

Merci de bien vouloir réserver via le formulaire pour faciliter l’organisation : forms.gle/TNg1B3cry9UhbFkWA

Un voyage vers la médecine chinoise en compagnie de l’imam al-Ghazâlî

Depuis la Perse, l’imam al-Ghazâli nous enseigne les natures humaine et spirituelle de l’Homme.

Depuis la Chine, la médecine traditionnelle nous transmet plusieurs millénaires d’observation des phénomènes naturels et humains.

Depuis son Arabie natale, le Prophète Muhammad ﷺ nous a d’ailleurs conseillé : « Cherchez le savoir, serait-ce jusqu’en Chine s’il le faut !»

Alors, mettons nous en route en compagnie de l’Imam al-Ghazâli, pour découvrir ce que la médecine chinoise peut nous apporter comme savoir pratique et spirituel !

* * *

Stéphane Fahim Buccheri nous invite à entreprendre ce voyage. Enseignant, psychothérapeute, praticien de médecine chinoise et ostéopathe, il nous fera bénéficier de son expérience pratique sur la route qui relie la Chine à La Mecque et Médine.

ℹ️ Adresse : “LaVallée”, Rue Adolphe Lavallée 39, 1080 Bruxelles.
ℹ️ Horaire : 18h30 à 21h30
ℹ️ Participation aux frais : €7
ℹ️ Réservation : https://forms.gle/oaGxLjGEhy4iEQPz9